Collège des Infirmièr(e)s Puéricultrices(teurs)
Conseil National Professionnel
Conseil National Professionnel
Le Collège des Infirmièr(e)s Puéricultrices(teurs) (CIP) est le Conseil National Professionnel (CNP) des infirmiers et infirmières puéricultrices. Il s'agit d'une organisation regroupant les sociétés savantes et autres organismes représentatifs de la profession et de la diversité de ses modes d'exercices.
Le CIP joue un rôle central dans l’évolution des pratiques professionnelles et la formation continue des professionnels de santé. Il assure une représentation équilibrée des différents modes d’exercice et contribue à la régulation des compétences et à l’amélioration de la qualité des soins. Il structure la formation et l’évolution des pratiques d’une profession de santé, tout en garantissant une expertise indépendante et une veille sur les évolutions du métier.
Le CIP est reconnu par l'État et fonctionne sous la forme d’une association régie par la loi du 1er juillet 1901.
Actuellement, le CIP regroupe la SoRIP (Société de Recherche des Infirmières Puéricultrices), le CEEPAME (Comité d'Entente des Ecoles Préparant aux Métiers de l'Enfance), l'ANPDE (Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiant(e)s), le Collectif Je Suis Infirmière Puéricultrice, et le Syndicat National des Puéricultrices Diplômées d'Etat.
Les missions des CNP sont encadrées par les articles du Code de la santé publique et portent principalement sur les axes suivants :
Développement Professionnel Continu (DPC) :
Proposer les orientations prioritaires du DPC.
Élaborer des parcours pluriannuels de formation.
Assurer un suivi des actions réalisées via un document de traçabilité.
Apporter son expertise à l’Agence nationale du DPC et proposer des critères d’évaluation des formations.
Veille scientifique et évolution des pratiques :
Définir des référentiels métiers et des recommandations professionnelles.
Proposer des experts pour accompagner les évolutions des pratiques et des compétences.
Mettre en place des registres épidémiologiques et d’observation des pratiques.
Représentation et expertise auprès des pouvoirs publics :
Apporter un éclairage sur l’évolution des métiers et de la formation.
Répondre aux sollicitations des agences sanitaires, caisses d’assurance maladie, ARS et instances ordinales.
Désigner des experts pour l’évaluation des qualifications professionnelles.
Indépendance et éthique :
Garantir la transparence et l’indépendance de l’expertise.
S’assurer que les financements reçus ne compromettent pas l’autonomie du CNP.